Même les pharmacies d’état ne donneront plus de médicaments gratuits.

Centrofarm SA Bucarest, qui contrôle les pharamacies d’état de la Capitale, a sommé le Ministère de la Santé de payer ses dettes de plus de 30 milliards de lei. Dans le cas contraire, l’unité a annoncé qu’elle devra interrompre la délivrance des médicaments en régime gratuit, n’ayant plus l’argent pour l’approvisionnement de nouveaux produits. La gratuité, qui n’est donnée que par les pharmacies d’état - les [pharmacies] privées refusant ce système en grand nombre - est l’unique chance pour les cancéreux, les diabétiques, les tuberculeux ou pour les enfants.
Les autres sociétés pharmaceutiques commerciales du pays ont annoncé qu’elles se trouvent en situation de blocage financier, et qu’elles vont interrompre la gratuité. « Nous avons discuté avec eux et nous leur avons dit que le ministère des Finances nous a promis 130 milliards de lei pour la fin du mois de novembre. Nous les affecterons en priorité au paiement des dettes de médicaments. Pour le recouvrement de toutes les créances, nous aurions eu toutefois besoin de 280 milliards de lei » nous a déclaré M. Theodor Negru, directeur de la Direction du Budget du ministère de la Santé. Aujourd’hui, les dirigeants de la Direction Sanitaire de Bucarest vont rencontrer les directeurs des dépots pharmaceutiques. Le but est de trouver quelques solutions de compromis qui permettent aux malades de continuer à bénéficier de médicaments gratuits et remboursés.

Sorina Vlaicu. "România Libera" novembre 97

Nici farmaciile de stat nu vor mai da medicamente gratuite


Centrofarm SA Bucuresti - care patroneaza farmaciile de stat din
Capitala - a somat Ministerul Sanatatii sa-si plateasca datoriile, de peste
30 de miliarde de lei. In caz contrar, unitatea a anuntat ca va trebui sa
intrerupa eliberarea medicamentelor in regim gratuit, nemaiavand bani pentru
aprovizionarea cu noi produse. Gratuitatile, care se dau numai prin
farmaciile de stat, cele particulare refuzand de mult acest sistem, sunt
unica sansa pentru bolnavii cu cancer, diabet, tuberculoza sau pentru copii.
Si alte societati comerciale farmaceutice din tara au anuntat ca se afla in
blocaj financiar si ca vor intrerupe gratuitatile. "Noi am discutat cu ei si
le-am spus ca Ministerul de Finante ne-a promis 130 de miliarde de lei pana
la sfarsitul lunii noiembrie. Ii vom dirija cu prioritate catre plata
datoriilor la medicamente. Pentru acoperirea tuturor creantelor am avea insa
nevoie de 280 de miliarde de lei", ne-a declarat dl Theodor Negru,
directorul Directiei Buget din Ministerul Sanatatii. Astazi, conducerea
Directiei Sanitare Bucuresti se va intalni cu directorii depozitelor
farmaceutice. Scopul este gasirea unor solutii de compromis care sa permita
bolnavilor sa beneficieze in continuare de medicamente gratuite si
compensate.
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